Que se passe-t-il dans la ruche en décembre ?
Décembre est le premier mois de l’hiver qui durera jusqu’en mars. Le froid permet aux colonies de se grapper. Il ne faut plus bouger les ruches jusqu’au redémarrage de la douceur courant mars !
Il va falloir penser au traitement hivernal car la colonie se trouve sans couvain et l’acide oxalique est une des molécules à utiliser dans ce contexte là comme le varromed.
Pensez aussi à surveiller les réserves ! Avec une météo qui a perduré dans la douceur, les abeilles ont été malmenées et déboussolées. Celles-ci sont encore sorties longtemps en puisant dans leurs réserves.
Et n'oubliez pas de vérifier vos ruches car le stress du frelon asiatique a accentué la consommation. Il serait dommage d’en arriver là sans faire cette vérification. Aussi, il ne faudra pas se laisser avoir par le frelon asiatique qui a été très présent cette année. Il faudra être attentif aux retours des températures douces du printemps car il faudra piéger et rester très vigilant pour limiter la propagation estivale.
Attention : L’humidité dans le bois modifie les poids lors de vos pesées arrières des ruches.
Des dates d’ateliers vous sont proposées au magasin afin de savoir réaliser ce traitement efficace et incontournable.
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Bientôt Noël : faites-vous plaisir ou faites plaisir !
Être performant en apiculture est un excellent livre incontournable qui nous permet de progresser et de remettre certaines habitudes en question
Sinon, optez pour une tenue personnalisée. En effet, Aux Abeilles Alpines vous propose de floquer votre prénom, surnom ou le nom de votre rucher sur votre vêtement de protection.
La vie de la ruche en décembre :
Les abeilles font la grappe et régulent la température à l’intérieur de la ruche. Elles font vibrer les muscles de leur thorax pour ventiler la chaleur au cœur de la grappe. Plus la grappe est petite, plus le travail de réchauffage de la colonie est élevé et consommateur de réserves.
L’abeille ajuste toujours la température de son thorax à 20°C au-dessus de celle ambiante. Si la température ambiante s'élève, celle du corps de l'abeille grimpe dans la même proportion. Quand la température ambiante s'abaisse au-dessous de 10°C, celle du thorax restera alors beaucoup plus élevée de façon à survivre à cette variation. A 8°C, l'abeille tombe dans le coma, et à 6°C, elle ne peut survivre plus d'une demi-heure.
L'importance de l'abeille en grappe :
L'abeille isolée a peu de chance de survivre à nos hivers. La formation de la grappe est le moyen de défense d'une colonie grâce à un microclimat intérieur adéquat. L'abeille en colonie, réduit son métabolisme au minimum, mais demeure suffisamment active pour produire la chaleur nécessaire. La formation de la grappe se fait par étape :
- Température supérieure à 20°C : comportement de l'abeille seule
- Température de 19°C à 14°C : les abeilles forment de petits groupes de 20 à 100 abeille
- Température de 14°C à 10°C : les petits groupes se réunissent autour du groupe de la reine pour former la grappe
Lorsque la grappe est formée, les abeilles en périphérie sont complètement immobiles et leur abdomen est tourné vers l’extérieur de façon à maintenir la température du thorax plus élevée.
La température en périphérie est maintenue constante à 8°C, indépendamment de celle autour de la grappe (sauf si ce degré de chaleur excède 8°C).
La déperdition de chaleur ne se fait que par conduction et les abeilles dans le pourtour forment une couche très dense et isolante, évitant ainsi des mouvements d'air refroidissant.
Ainsi, la concentration la plus dense d'abeilles se retrouve à l'isotherme 13°C et à l'intérieur de l'isotherme 24°C; il y a suffisamment d'espace pour permettre aux abeilles de ventiler et leurs muscles de métaboliser du sucre pour ainsi produire de la chaleur. La production de chaleur se fait donc au centre de la grappe en ajustant la température au milieu de celle-ci de façon à toujours maintenir 8°C à la limite extérieure.
La chaleur provient surtout de la digestion du sucre par les abeilles. Donc, quand l'abeille consomme du sucre, elle a besoin d'une certaine quantité d'oxygène pour le métaboliser, ce qui entraîne une production d'eau (vapeur), de gaz carbonique, et surtout de chaleur. Du miel ou du sirop de sucre à 17% de teneur en eau a un pouvoir calorifique de 3040 Kcal/kg. Le besoin annuel moyen pour la durée d'hivernage est d'environ 10 kg/ruche, ce qui représente environ 8 watts de production de chaleur sensible.
La colonie d'abeilles est peu sensible à l’humidité relative de l'air en période d'hivernage. Des essais ont démontré que l'humidité relative peut varier de 40% à 65%, sans affecter la performance des ruches. Cependant une humidité relative de l'ordre de 80% et plus va augmenter la teneur en eau du sirop et risque de causer des problèmes de dysenterie chez l'abeille. D'ailleurs, à cette humidité, la détérioration du matériel est très rapide. L'humidité relative idéale à maintenir est de 55% à 60% de façon à conserver la teneur en eau du sirop à environ 17%.
Le point le plus important dans la qualité d'hivernage est le bon contrôle de la température. Il semble que la température idéale, pour réduire au minimum l'activité des colonies, est de 5°C.
Jocelyn Marceau Ingénieur, Agronome
Extrait de la revue « L’abeille » juin 1982 page 12
La plante de décembre :
L’hellébore, une jolie plante fleurie au jardin. Pensez-y ! En cas de redoux, nos avettes seront ravies de la trouver !
L’actu des api :
C’est le moment de poursuivre l’embellissement de ses ruches et pour ça une nouvelle gamme de peinture pour bois et surtout pour toit est à votre disposition au magasin !
Des études scientifiques ont montré que de peindre ses toits de ruches et surtout en blanc fait descendre la température de 4° dans vos ruches. Alors à vos pinceaux !
Et n'oubliez pas : vous avez jusqu’au 30 décembre vous devez déclarer vos ruches. Pensez-y !
https://www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-des-ruches
La recette du mois : Yaourt au noix et au miel
On prend enfin le temps de cuisiner car la météo s’y prête... Une recette gourmande mais légère dénichée spécialement pour vous.
Ingrédients : Pour 4 personnes
- 500g de fromage blanc
- 3 sachets de sucre vanillé
- 6 noix
- 12 c. à soupe de miel (celui que vous préférez)
Les étapes :
- Dans un saladier, mélangez le fromage blanc avec le sucre vanillé.
- Répartir le tout, dans 4 verrines à part égales.
- Pour chaque verrine, déposer 2 à 3 cuillères de miel sur le fromage blanc.
- Puis, concassez vos noix, et les déposer en miettes sur chaque verrine.
- Servir frais.
Une jolie verrine pour les garder au frigo ! C'est écolo, réutilisable et pas besoin de papier étirable. De plus, il sont en promo au magasin et sur notre site internet-.